Suite aux aveux choquants de l’artiste Saint Désir Atango concernant des relations sexuelles avec ses filles, l’avocate et défenseure des droits humains, Me Alice Nkom, a réagi avec fermeté, appelant le procureur de la République à se saisir immédiatement de l’affaire.
Dans une publication sur sa page Facebook ce jeudi 29 mai, Me Alice Nkom a souligné la gravité des faits. « Le procureur de la République doit réagir immédiatement. Parce qu’il ne s’agit pas d’un simple scandale familial ou moral, mais d’une infraction grave au Code pénal camerounais. », a-t-elle affirmé.
Elle a exprimé son soutien total à la mère des deux jeunes filles qu’elle considère comme des « victimes de l’horreur et de la brutalité d’un père incestueux, sans scrupule ni limite », et a insisté sur le fait que « ce crime ne peut rester impuni ».
La défenseure des droits humains a catégoriquement rejeté toute tentative de justification de tels actes. Elle estime qu’« aucune spiritualité, aucun dogme, aucune religion ne peut justifier, couvrir ou excuser ces actes. La protection de l’enfant n’est pas négociable. Elle doit primer sur tout. »
L’avocate a ensuite rappelé les termes de l’article 360 du Code pénal camerounais relatif à l’inceste, qui prévoit des peines d’emprisonnement et des amendes pour les relations sexuelles avec des descendants sans limitation de degré, ainsi qu’avec des frères et sœurs.
Pour Me Alice Nkom, le caractère criminel des actes allégués est indéniable. « Le crime est clair. La loi est claire. Le procureur a l’obligation de réagir sans délai, pour faire respecter le droit et protéger les victimes. », insiste-t-elle. Elle a également dénoncé la violence morale et psychologique révélée par ce scandale, rendu public notamment sur Facebook, et s’est indignée de l’attitude de l’artiste : « Et maintenant, ce criminel ose se présenter en victime ? »