En 2018, Cabral Libii, leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), affirme avoir été la cible d’une offre alléchante visant à le rallier au gouvernement.
Une somme de 200 millions de francs CFA lui aurait été proposée, accompagnée de deux postes ministériels et de trois directions générales, selon ses révélations lors d’un échange en direct sur TikTok.
« On m’a pourchassé avec 200 millions. J’ai refusé », a déclaré Cabral Libii, dénonçant une tentative de le détourner de son engagement en faveur du changement politique au Cameroun. L’homme politique a insisté sur son refus de transiger sur ses principes, soulignant son choix de « rester constant », en dépit des pressions et des avantages matériels offerts.
Cette déclaration survient dans un climat où l’opposition camerounaise fait régulièrement l’objet de critiques pour des pratiques jugées opaques. La révélation de Cabral Libii attire par ailleurs l’attention sur les méthodes parfois employées pour affaiblir les figures critiques du régime.
Alors qu’il s’est officiellement déclaré candidat à la présidentielle de 2025, Cabral Libii veut se positionner comme un opposant intransigeant et engagé, refusant tout compromis susceptible de miner sa crédibilité politique. Cette posture renforce son image d’homme intègre dans un paysage politique où la corruption demeure un sujet récurrent.
